Chanson "le petit âne gris", la chanson déclic interprétée a capella par Veronica Antonelli devant une salle comble en 1984 à Pamiers Ariège
Chanson "le petit âne gris", la chanson déclic interprétée a capella par Veronica Antonelli devant une salle comble en 1984 à Pamiers Ariège
/https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2Fr_O_5q_jitQ%2Fhqdefault.jpg)
Le petit âne gris, chantée en soliste âgée de 10 ans qui déterminé mes choix de vie
Chanson "le petit âne gris" de Hugues Aufray que je remercie quarante ans plus tard de cette merveilleuse histoire du petit âne gris. Comme je l'explique dans la video, j'ai été missionnée en ...
Chanson "le petit âne gris", la chanson déclic interprétée a capella par Veronica Antonelli devant une salle comble en 1984 à Pamiers Ariège
Chanson "le petit âne gris", la chanson déclic interprétée a capella par Veronica Antonelli devant une salle comble en 1984 à Pamiers Ariège
Chanson "le petit âne gris" de Hugues Aufray que je remercie quarante ans plus tard de cette merveilleuse histoire du petit âne gris.
Comme je l'explique dans la video, j'ai été missionnée en urgence pour remplacer un désistement, ce que j'ai accepté de faire sans musique, juste a capella, un micro entre le public et moi. 1984, salle de concert de la ville de Pamiers, en Ariège.
Je m'avance sur la scène, la lumière des spots m'aveugle. Irène me conduit et me dit "c'est à toi!". Je me dirige vers le micro.
Aucun essai, quid des retours, du direct à l'ancienne, mais je ne m'en préoccupe absolument pas.
Je suis debout.
Je chante du plus profond de mon coeur cette chanson qui parle de la vie simple des villages que je connais très bien. Pendant que je chante, je vois des images, et je ressens en moi une force celle d'assumer ce que je suis : chanteuse. J'ai dix ans. J'ai une voix. Celle de ma grand-mère italienne assurément Semiramide à la voix cristalline et aussi certainement celle de mon arrière-arrière-grand-mère issue de la Somme Mlle Clarysse artiste lyrique de profession dont la carrure de nageuse me rappelle la mienne. De visu, je dirai qu'elle était soprano lyrique.
Sommes-nous conditionnés ? Les scientifiques considèrent que oui.
Depuis ma naissance, je chantais et les sons étaient plus simples pour exprimer mes émotions que les mots.
A dix ans, j'ai décidé d'assumer.
Là où je vivais l'environnement n'était pas propice à une telle carrière et du reste j'ai découvert l'existence de Mlle Clarysse qu'au décès de mon grand-père Michel Roquin. Il voulait que je fasse de la politique et que je sois avocate, à l'instar de la fille de son ami, et a désapprouvé mes choix.
Néanmoins, c'est à moi qu'il a demandé avant de mourir, alors que j'avais 19 ans, de chanter lors de son enterrement à St Nicolas du Chardonnay, dont acte.
Et me voila 40 ans plus tard, heureuse d'avoir écouté ce qui au fond de mon âme m'a toujours guidé. Et vous, vous écoutez-vous ?
C'est donc avec beaucoup d'émotion que j'ai enregistré cette chanson et que je remercie la Vie et mon public qui me permet de vivre de mon art.
Entre cette chanson et la cantatrice de Montmartre que je suis devenue, il y a eu des épreuves et du temps, beaucoup de temps s'est écoulé. Cela fera l'objet d'une biographie. Un peu de patience !